C’est l’histoire d’un groupe de musiciens des quatre coins du monde qui se retrouvent sur Zoom pour jouer ensemble. Entre deux morceaux, l’une des chanteuses questionne son père sur ses origines. Il raconte alors l’amour fou qu’il avait pour sa femme et l’immense douleur que lui a causée son décès. Agacée, devant tout le monde, la jeune femme révèle que sa mère lui racontait une version différente. Cette révélation venue des mots de la mère morte va libérer des paroles plurielles et déroutantes.
ZoomZoomZen est une création originale qui s’est saisie de la situation de crise sanitaire pour la conjurer en faisant advenir une forme artistique nouvelle et populaire. À la faveur d’un détournement artistique du webinaire, ZoomZoomZen invente le spectacle 2.0, susceptibles de réunir des spectateurs au-delà de toutes frontières culturelles, sociales ou géographiques. Cette forme nouvelle laisse cohabiter nouveaux modes de consommation des images, et spectacle vivant.
Écriture et mise en scène: Guy Benisty
Spectacle crée et diffusée par Zoom du 15 au 20 juin 2021 dont l'enregistrement intégrale est disponible sur notre chaîne Youtube : https://youtu.be/0WvRHZp8Jwg
Direction technique: Philippe Chef _ Régie vidéo: Nicolas Poisson _ Administration: Nassima Traïka _ Stagiaire régie: Ami Sidibé _ Interprètes: Mourad Boudaoud,Michelle Bustamante,Samia Diar,Giacomo Henri Dossi,Saïd Moussa,Sylvie Philibert,Karim Traïka,Manal Zen
Cabaret participatif mêlant musique, théâtre et danse.
Nous sommes une compagnie de création soucieuse de la diversité des spectateurs qui composent le public, attentive à ce que la salle soit représentative de l'ensemble de la société française.
Le théâtre est l’art de l’interprétation, les acteurs bien sûr interprètent le texte et les personnages qu’ils incarnent, mais plus encore les spectateurs sont les traducteurs ultimes, de tout ce qui se joue sur le plateau. Leurs lectures multiples donnent sens au texte et lui permettent de déployer toutes ses harmoniques.
Plus dans la salle les gens sont semblables, plus ils interprètent de la même manière ce qu'il se passe sur le plateau. Le théâtre devient alors univoque et s’appauvrit. Si les spectateurs, au contraire, sont pluriels et si notamment la salle est traversée par les conflits sociaux, les interprétations plurielles et contradictoires qui parcourent le public, comme une onde électromagnétique font vibrer le texte et l’ensemble du spectacle, en faisant une œuvre riche, foisonnante et tendue.
Mais comment fait-on pour que réellement la salle soit plurielle ? Comment fait-on pour réduire cette fameuse fracture culturelle ?
En jouant un cabaret dans des quartiers populaires. En invitant sur scène au côté d’artistes professionnels des amateurs qui s’approprient l’art dramatique et convient leurs familles et leurs proches à venir voir le spectacle. La sociologie des spectateurs s’en trouve profondément modifier, faisant naître un public représentatif de l’ensemble de la société et propre à magnifier le spectacle et le placer dans une tonalité à la fois populaire et intelligente.
Car au théâtre les acteurs représentent mais la salle aussi représente.
Production: Gihtec _ Lieu de représentation: Maison de Quartier des Courtillières (Pantin)
Ecriture: Guy Benisty _ Mise en scène: Michelle Bustamante, Sylvie Philibert et Guy Benisty _ Direction technique: Philippe Chef _ Création lumières: Michaël Oliviero _ Son: Abou Kouyaté _ Musiques: Samia Diar,le groupe Assi Diabaté _ Vidéo: Pauline Chauvin, Camille Pinheiro _ Assistant à la mise en scène: Giacomo Henri Dossi
Avec Michelle Bustamante, Maxime Daudé, Seynebou Diallo, Giacomo Henri Dossi, Cédric Gay, Charly Gousse, Fatimetou Hamoudi, Imad Karmas, Pauline Lambert, Binta N’Diaye, Kouta N’Diaye, Oussi N’Diaye, Sylvie Philibert, Benjamin Retailleau, Awa Sambaké, Aïssata Tall, Ryan Touré, Inès Yahiatène, Lina Yahiatène
Une course de rats, un bouc, une pièce de théâtre et l’hôpital qui est en ébullition.
Tandis que l’unité de soin psychiatrique prépare son gala de charité, une menace d’attentat plane sur la ville, il faut en plus assurer l’ordinaire folie du service.
Comme pour exorciser la tension extérieure, drôles et terribles à la fois, les terreurs intérieures se propagent, l’aveugle tient la main du boiteux, le psychotique console l’amant délaissé.
Dans les couloirs de l’hôpital, les délires et les vies s’entrechoquent, une jeune femme désemparée, un délinquant qui veut se faire passer pour fou afin d’échapper à la prison, une mère qui ne parvient plus à gérer les crises de sa fille, l’interne submergé par les tensions de l’institution et la folie de cette journée, malgré ça, tous vont tant bien que mal participer au gala de charité de l’hôpital, vertigineuse mise en abîme du monde, vue au prisme de la psychiatrie.
Déranger, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse.
Écriture et mise en scène: Guy Benisty _ Lieu de représentation: Salle Jacques Brel (Pantin)
Direction technique: Philippe Chef _ Scénographie: Claude Plet _ Création lumière: Michaël Oliviero _ Son: Abou Kouyaté _ costumes: Rose-Marie Lemosy _ Musiques: Mokrane Adlani, Samia Diar, Les Gros Bidons, Junkaz Lou _ assistant à la mise en scène: Giacomo Henri Dossi
Conseillers techniques: Philippe Aller, Sandrine Khelifa, Paul Machto, Marie-Christine Mougin, Nawal Souissi, Monique Vincent
Avec Nawida Abdou, Michelle Bustamante, Samia Diar, Jean-Matthieu Fourt, Jacqueline Gallini, Michel Guernier, Fatima Hassaïne, Adam Jamaï, Hawa Kebé, Séta Kebé, Sandrine Khelifa, Fatoumata Konaté, Bouzid Laïourate, Paul Machto, Delphine Maillard, Michel Le Maitour, Marie Christine Mougin, Kenza Ouattara, Sylvie Philibert, Hervé Plebani, Awa Sambake, Nawal Souissi, Karim Traïkia, Aboubakar Traoré, Viviane Villeneuve, Monique Vincent, Inès Yahiatène
En partenariat avec: Ville de Pantin, Etablissement public de santé Ville-Evrard, Champ-Libre (association)
Dans ce spectacle la grande distribution est entrevue comme la métaphore du monde, en même temps que le lieu où se trame l’histoire.
Comme le salon bourgeois fut le lieu du vaudeville, l’antichambre du palais celui de la tragédie classique, le centre commercial et l’univers de la grande distribution seront pour nous le lieu du théâtre du XXIème siècle.
Le centre commercial ne dort jamais, tous les corps de métiers y sont représentés, toutes les classes sociales s’y croisent, et tous les enjeux du libéralisme s’exacerbent.
À l’initiative de deux compagnies de théâtre Les Fils du grand réseau , dirigé par Pierre Guillois et le Githec, dirigé par Guy Benisty, le spectacle “La semaine du pêcheur” fut la mise en chantier d’une création théâtrale professionnelle à caractère participatif et avec un fort niveau d’implication dans les quartiers populaires et auprès des personnes les plus éloignées des réseaux de diffusion culturelle.
Une telle aventure de création théâtrale pouvait bien sûr se dire et s’envisager en termes artistiques, mais c’etait aussi une aventure de production complexe et ambitieuse.
Un spectacle pour mettre des mots sur un vécu douloureux et tabou, pour libérer une parole empêchée.
À partir d’ateliers d’improvisations théâtrales, dix Nigérianes, membres de l’association “les amis du bus des femmes” représentent des scènes inspirées de leur vie de femmes et de la prostitution. Espions de leur quotidien, les spectateurs découvrent une réalité inattendue qui dénonce la traite des ètres humains.
Un Nigerian Drama, baptisé ainsi en référence aux dizaines de « soap-opéra » diffusés au Nigéria, pour récupérer courageusement une dignité confisquée et se montrer tour à tour drôles ou terrifiantes.
Direction artistique et mise en scène: Clément Sibony et Guy Benisty
Lieux de représentation: Cent Quatre (Paris), Plateaux Sauvages (Paris), Théâtre de l’Œuvre (Marseille), Le Périscope (Nîmes), Centre dramatique national Comédie de Caen, Maison de Quartier des Courtillières (Pantin) , Festival Les Rendez-vous de Juillet (Autun)
Avec Magarett Alogo, Esther Arihvbere, Grace Bardot, Ronke Berry, Michelle Bustamante, Kate Ilawagbon, Loveth Igotin, Ese Monroe, Pat Oio, Betty Osas, Sylvie Philibert, Karim Traïkia, Joann Watts
En partenariat avec: 24 Mai Production & Les Amis du Bus des femmes (association)
Le Cabaret participatif Djaja Chicken-Poulet Poulet, mon amour.
Une création collective entre amateurs et artistes professionnels pour 4 heures de show non-stop autour d'un repas où le poulet est à l'honneur. Du théâtre, de la musique, du sport, de la danse, des jeux, du cinéma, dans l'esprit du cabaret, la rencontre de la performance, de la poésie et de la fête.
Un grand concours de cuisine du poulet
"Vous avez des talents de cuisinière? La recette de votre grand-mère est incomparable? Ne ratez pas lors de cet événement le Concours de cuisine. Le soir du show, un jury appréciera la qualité gustative de la préparation, la qualité de la présentation du plat et des prix seront décernés aux gagnants."
Écriture: Guy Benisty _ Mise en scène: Sylvie Philibert, Jean-Matthieu Fourt et Guy Benisty
Lieu de représentation: Théâtre du Fil de l’Eau (Pantin)
En partenariat avec Ville de Pantin, Académie Fratellini, Les Engraineurs, Musik’Avenir (Pantin), GEM L’entre-temps, Café Culturel, Compagnie Octavio, l’Harmonie Municipale (Saint-Denis), A travers la Ville (Aubervilliers), centre de jour (Montfermeil), Champ Libre (association), école Jean Jaurès (Pantin), ITM école de maquillage artistique
Des enfants et des adultes amateurs et professionnels interprètent ensembles les grands textes du répertoire du théâtre. Un classique de la littérature se caractérise par sa capacité à nous parler longtemps après que le poète a disparu.
Pour voir ce spectacle, trois conditions pas plus:
La premiere, laisser de côté toutes les idées préconçues sur les quartiers sensibles, sur le théâtre qui doit-être ceci ou cela et sur les enfants, qui sont comme ça ou comme-ci. La seconde, ranger les souvenirs scolaires au magasin des accessoires. Et la dernière enfin, prêter l'oreille à cette chose fragile et inouïe que constitue aujourd'hui une rencontre authentique entre un enfant et un adulte.
Mise en scène: Michelle Bustamante, Sylvie Philibert et Guy Benisty
Lieu de représentation: Théâtre du Fil de l’Eau (Pantin)
Direction technique: Philippe Chef, Luc Petit _ Création lumières: Michaël Oliviero _ Son: Abou Kouyaté _ Répétitrice: Sara Crochet-Diaby
Avec Nawida Abdou, Sylvie Abguillerm, Amine Allaoui, Marie Brunel, Ziyad Chetto, Sonia Chikh, Dallo Cissokho, Louis De Villers, Giacomo Henri Dossi, Marion Hourst, Adam Jamaï, Fatoumata Konaté, Bouzid Laïourate, Awa Meite, Julia Mbuku, Kenza Ouatara, Zakaria Ouraghi, Claude Plet, Lydie Quagliaroli, Patrick Raffin, Benjamin Retailleau, Désir Samba, Kalilou Sambaké, Karim Traïkia, Inès Yahiatène
Le seigneur part en croisade et abandonne en son château sa femme ivre de colère, qui fait vœux de se donner à un autre s’il n’est pas de retour avant le jour des Cendres.
Commence alors un voyage au bout de l’horreur où après sièges et batailles laissant des milliers morts dans les deux camps, les Chrétiens finiront par prendre Jérusalem. Le Seigneur Philippe et le Comte Guillaume toucheront le tombeau du Christ, ce fameux Saint Sépulcre pour lequel ils avaient tant combattu. Mais rien ne sera pardonné. En France Isabelle mettra sa menace à exécution, elle attirera dans son lit, Thomas le fils de Guillaume son propre filleul pour punir son mari et honorer sa promesse. Philippe au jour du banquet de réconciliation, tuera Thomas et servira son cœur en guise de repas à sa femme et aux convives réunis. Guillaume vengera son fils et tuera le seigneur Philippe. Seule Isabelle survivra à ce grand massacre, condamnée à vivre dans le souvenir de l’horreur absolue.
Le Cœur mangé est le résultat de la rencontre et de la collaboration de deux structures, le Githec à Pantin en Seine-Saint-Denis et le Théâtre du Peuple à Bussang dans les Vosges qui, dans des contextes différents, à près d’un siècle d’écart, se sont donné mission d’inventer un théâtre populaire, pour et avec le peuple.
Écriture et mise en scène: Pierre Guillois et Guy Benisty
Lieux de représentation: Théâtre du Fil de l’Eau (Pantin), Théâtre du peuple (Bussang)
Direction technique: Philippe Chef, Luc Petit _ Construction décors, machiniste, régie plateau: Gilles Bouscarle, Pierre Trezeguet _ Électricien, machiniste: David Schaeffer _ Création lumière: Michaël Oliviero _ Son: AbouKouyaté _ Costumes, habilleuse: Roselyne Breschi, Axel Aust _ Chorégraphie de combat: Karim Hocini _ Percussions: Patrick Cordeau
Avec Elsa Bouchain, Mourad Boudaoud, Michelle Bustamante, Lydie Corazza, Jean-Matthieu Fourt, Mathieu Guinet, Pedro Kumessa, Samuël Kumessa, Bouzid Laïourate, Anna Maier, Said Moussa, Sylvie Philibert, Benjamin Retailleau, Christophe Ribet, Pierre Terzian, Karim Traïkia, Nawida Abdou, Yanis Bibi, Inès Bouneggar, Adam Jamaï, Serkan Kilinc, Julia Mbuku
En partenariat avecVille de Pantin et Théâtre du peuple Maurice Pottecher (Bussang)
Informations complémentaires Création de la première version au Théâtre du peuple Maurice Pottecher (2009) Un Cœur mangé, publication du texte aux éditions Circé Théâtre
